Jean Paul Sartre

Sartre Jean Paul est un philosophe et écrivain ayant obtenu le prix Nobel de littérature

Sartre-Biographie 

Le débat sur la façon d’appeler Sartre se poursuit aujourd’hui. Martin Heidegger a assuré que Jean-Paul était écrivain et Vladimir Nabokov l’a traité de philosophe. Mais tout le monde s’accorde à dire que la désignation du penseur et du psychologue lui conviendra.

Le célèbre Français a assez d’admirateurs et de critiques. Le premier à louer les œuvres, à travers lesquelles passent les fils rouges de l’absurdité, de la liberté et de la solitude.

Sartre est appelé l’idole du Paris insouciant et le père de l’existentialisme, qui a influencé le temps, pour lequel il a reçu le prix Nobel. Mais qui a déclaré que « sa liberté est un choix pour être Dieu !

Les opposants aux enseignements de Sartre reprochent à l’auteur la misanthropie et le traitent de sociopathe qui avait des nausées sur l’humain. La vérité se cache quelque part au milieu.

Enfance et jeunesse

Jean-Paul Charles Emard Sartre est parisien. Né la nuit de juin 1905 dans une famille bourgeoise. Le premier-né ne se souvient pas de son parent – un officier de marine : Jean-Baptiste est mort de la fièvre jaune, quand le garçon avait un an et trois mois. Plus tard, le fils a particulièrement « remercié » le parent, qualifiant le décès prématuré de Sartre Senior de mérite unique : son père ne l’a pas élevé et n’a pas suspendu.

Anna-Marie a gâté l’enfant, regrettant qu’il ait grandi sans père. Une autre raison de la tendresse maternelle irrépressible était l’apparition du garçon : Jean-Paul est né avec un œil gauche cassé et une épine à droite. L’enfant gâté à l’âge de 12 ans est devenu narcissique et égoïste. Mais à un âge mûr, le philosophe et essayiste a admis qu’au cours de ses premières années de vie, il s’est senti « stupéfait par les pucerons, une créature sans sens et sans but.

La mère d’un brillant représentant de l’existentialisme vient d’une famille de scientifiques alsaciens. Charles Schweitzer est le grand-père de Sartre, philologue allemand, professeur et fondateur d’une université linguistique dans la capitale française. Oncle Albert Schweitzer est prix Nobel, théologien chrétien et humaniste.

Jean-Paul Sartre a grandi à Medona (ville de la rive sud de la Seine), dans la maison de son célèbre grand-père, où la famille l’entourait avec amour et attention. Mais ils ne s’attendaient pas à de la gratitude : dans le roman « La Parole », l’écrivain appelait la vie dans la maison l’enfer, où régnait une hypocrisie insatisfaisante. Il est à noter que son oncle, qui a grandi dans une seule maison, a qualifié l’atmosphère familiale d’étonnamment chaleureuse.

L’athéisme de Sartre est devenu un « produit » de l’éducation. Une grand-mère catholique et un grand-père protestant s’encourageaient impitoyablement l’un l’autre, riant de la religion des « moitiés », dont Jean-Paul conclut que les deux religions ne valent pas un sou.

Le philosophe a fait ses études au lycée du port de La Rochelle dans l’ouest de la France, puis dans la prestigieuse université parisienne Normale Sup, après avoir passé un concours difficile. Après avoir soutenu sa thèse de philosophie et travaillé comme professeur de philosophie au Lycée Havre, Sartre se rend à Berlin au milieu des années 1930 pour un stage. De retour à Paris, le jeune scientifique revient à l’enseignement.

Philosophie et littérature

Les premières œuvres significatives de la biographie de Jean-Paul Sartre apparaissent à la fin des années 1930. Les premières pages du roman « Nausées » sont écrites au Havre. La publication de 1938 a eu l’effet d’une explosion de bombe : l’auteur parle d’absurdité, de chaos et de désespoir, d’irrationalité de la vie. Le héros du roman arrive à la conclusion que l’être donne un sens à la créativité.

L’année suivante, Jean-Paul Sartre présente une nouvelle surprise – une collection de 5 romans « Le Mur », qui a donné son nom à la première histoire. Les deux œuvres deviennent des événements vivants pour les lecteurs français.

Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale contourne Jean-Paul Sartre : à cause de la cécité de ses yeux, il est envoyé non pas au front, mais dans le bâtiment météorologique. Après l’occupation de la France par les Allemands, l’écrivain passe six mois dans un camp de concentration pour prisonniers de guerre, mais en 1941, le météorologue à moitié aveugle est libéré et Sartre reprend l’écriture.

En 1943, la pièce de théâtre « Flies » est parvenue à la publication. La base est un mythe grec ancien, qui est utilisé par l’existentialiste français pour analyser les problèmes de notre temps.

1943 fut une année triomphante pour Jean-Paul Sartre : en plus de la pièce de théâtre « Flies », on y ajoute une deuxième pièce intitulée « Behind closed doors » et l’œuvre « Genesis and Nothing ». Les livres sont lus des millions, sur le grand philosophe écrire des journaux et des magazines, il est vénéré par les intellectuels. Les livres publiés permettent à Sartre de quitter l’enseignement et de se concentrer sur la philosophie et la littérature.

Pour l’élite intellectuelle française, Genesis and Nothing devient un livre de bureau. Le fil rouge de l’œuvre est l’idée qu’il n’y a pas de conscience – il n’y a que la conscience du monde qui nous entoure. Une personne est responsable des actes qu’elle s’est faits à elle-même et à personne d’autre.

Les idées de Jean-Paul Sartre sont si populaires que le philosophe devient une idole parisienne, les fans de ses enseignements, les jeunes existentialistes, se retrouvent au Café de Fleur à Paris. La popularité de l’existentialisme auprès de la jeune génération française s’explique par l’esprit de liberté qui, à l’époque, était trempé dans l’atmosphère. Le mot d’ordre de Sartre « l’homme est condamné à être libre » devient une devise, un fétiche.

En 1946, Jean-Paul Sartre offre aux lecteurs et aux adeptes d’idées la pièce en un acte « La salope vertueuse ». Sept ans plus tard, le studio Artes Films réalise un film dans lequel Louis de Funes joue. Et en 1955, en Union soviétique, la pièce de théâtre « Lizzie McKay » a été mise en scène, dans laquelle le rôle principal a été joué par Lubov Orlova.

Dans ses œuvres, Jean-Paul Sartre rejette l’idée populaire de l’inconscient de Sigmund Freud. Le penseur français soutient qu’une personne agit toujours consciemment, et la tentative de passer par pertes et profits des actions sur quelque chose d’indépendant, de physiologique – une tentative d’éviter la responsabilité. Selon Sartre, même les crises d’hystérie ne sont pas spontanées, mais elles s’enroulent consciemment.

Dans les années 1960, Sartre était au sommet de sa gloire. Il critique les institutions sociales existantes, les accusant d’empiéter sur les droits de l’homme ; il appelle les normes juridiques à niveler la personnalité et les lois – la suppression de la liberté. L’idole étudiante affirme que seule une protestation spontanée et ponctuelle contre les institutions sociales est justifiée : Sartre ne reconnaît pas un mouvement organisé avec un programme et une charte.

En 1964, le philosophe abandonne le prix Nobel, ne voulant pas se transformer en une « institution sociale » contre laquelle il était si zélé. Le philosophe est devenu un symbole de la révolution de 1968. Il défend les Juifs, proteste contre les guerres d’Algérie et du Vietnam, et accuse l’Amérique d’envahir Cuba et l’URSS d’envahir la Tchécoslovaquie. La résidence du leader a été détruite deux fois, la rédaction a été cambriolée par des militants.

Au printemps 1968, pendant les révoltes étudiantes à l’intérieur de la Sorbonne, les révolutionnaires capturés ne laissent que Jean-Paul, 63 ans. Pendant les émeutes associées à une autre manifestation, le penseur et l’idole des étudiants ont été arrêtés.

Vie personnelle de Sartre

En tant qu’étudiant, Jean-Paul a rencontré Simone de Beauvoir. L’apparition de Sartre (strabisme, dents jaunes fumées, visage ondulé, hauteur 1,58 m) n’a pas empêché la beauté mince. Simone a écrit qu’elle avait rencontré son sosie et sa divinité. En apparence, Jean-Paul est entouré d’une foule de femmes françaises ravies, pour qui il restera presque jusqu’à sa mort une idole.

Sartre et Beauvoir sont devenus conjoints de fait, mais dans ce mariage était trop étrange et scandaleux, même pour la France avec ses manières libres. La philosophe a trompé Simone à plusieurs reprises et ouvertement, elle est restée calme et a aussi trompé des hommes et des femmes. Le mariage n’était pas « compliqué » par les enfants et la vie – les époux vivaient dans des maisons différentes et se rencontraient quand ils le voulaient.

Une liaison avec une aristocrate russe, Olga Kozakevich, est devenue indicative de la vie personnelle du couple. Le Français aimait la belle femme, lui dédia le roman « Le Mur » et passa ses vacances. Simone n’est pas restée endettée – elle a séduit Kozakevich et lui a dédié le roman « Elle est venue pour rester ». La maîtresse devint membre de la famille et Sartre s’attacha à sa sœur, Wanda.

Puis le professeur Beauvoir a séduit l’étudiante de 16 ans Natalie Sorokina. Bientôt, la jeune fille devint la maîtresse de Sartre. La mère de Sorokina s’est plainte au ministère de l’Éducation et Simone a été renvoyée.

La décision de l’épouse âgée de transférer les droits sur le patrimoine littéraire de la jeune maîtresse – l’Algérienne Arletta Alkaim – la femme était scandalisée, mais pas surprise. Le fait que Sartre ait adopté Arletta, en essayant de protéger légalement l’héritière, n’a pas conduit à une querelle : Simone est arrivée dans un miroir – légué travail et argent à une jeune copine. Mais quand Jean-Paul était à terre, cela s’est avéré vrai – aussi étrange que cela puisse paraître – Simone.

La mort….

A la fin de sa vie, elle a rendu Jean-Paul Sartre aveugle. Il n’a pas écrit, mais il a donné des interviews et organisé des discussions avec des disciples. Avant sa mort, le philosophe a demandé à le voir partir sans pathos ni nécrologie bruyante : le manque de sincérité et les épitaphes cérémoniels l’abhorraient.

Le célèbre Parisien est décédé mi-avril 1980 des suites d’un œdème pulmonaire. Comme il a légué, aucun enterrement officiel n’a été annoncé. Mais lorsque la procession funèbre s’est déplacée sur la rive gauche de la Seine, elle a été spontanément rejointe par 50 000 Parisiens.

La mort de son mari et de son idole Beauvoir a pris un temps difficile : du choc est tombé avec une pneumonie. Simone a survécu à son mari pendant 6 ans, qui a vécu dans l’isolement et l’oubli. L’objet du culte a disparu, et il n’y avait plus de sens dans la vie future. Beauvoir a été enterrée dans la même tombe que son mari au cimetière de Montparnasse.

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