Voltaire

Voltaire figure crucial de l'époque des lumières

Biographie de Voltaire

Deux étoiles ont dit à Voltaire qu’il vivrait jusqu’à 33 ans. Mais le grand penseur a réussi à tromper la mort même, il a miraculeusement survécu à cause du duel raté avec un noble de la famille de Rogan. La biographie du philosophe français est pleine de hauts et de bas, mais son nom est immortel depuis des siècles.

Voltaire, qui s’est rendu en Angleterre comme écrivain et y est retourné comme sage, a apporté une contribution indéniable à une forme particulière de connaissance du monde, son nom est à l’image de Denis Diderot et Jean-Jacques Rousseau. L’écrivain, dont les veines n’étaient pas une goutte de sang noble, a favorisé les grands souverains – l’impératrice russe Catherine II, le roi de Prusse Frédéric « Old Fritz » II et le propriétaire de la couronne suisse Gustav III.

Le penseur a laissé ses descendants avec des romans, des poèmes, des tragédies, et ses livres « Candidate, or Optimism » et « Zadig, or Destiny » ont été dispersés en citations et expressions ailées.

Enfance et jeunesse

François-Marie Arouet (nom du philosophe de naissance) est né le 21 novembre 1694 dans la ville de l’amour – Paris. Le bébé était si malade et si faible qu’immédiatement après sa naissance, les parents ont fait venir un prêtre. Malheureusement, Marie Margaret Domar, la mère de Voltaire, mourut lorsque l’enfant avait sept ans. Par conséquent, le futur dirigeant de la Douma d’Europe occidentale a grandi et a été élevé avec son père, qui était en service officiel.

Pas pour dire que la relation entre le petit François et son parent était amicale, il n’est donc pas surprenant qu’à un âge mûr, Arue se soit déclaré un enfant illégitime du Chevalier de Roshbryun – un poète mendiant et mousquetaire. François Aroyes Sr. a donné son enfant à un collège jésuite, qui s’appelle maintenant le Lycée Louis le Grand.

Dans ce collège, Voltaire étudia « le latin et toutes sortes d’absurdités », parce que le jeune homme, bien qu’il ait reçu une formation littéraire sérieuse, mais pour la vie détestait les fanatiques des pères jésuites locaux, qui faisaient passer le dogme religieux avant la vie humaine.

Le père de Voltaire voulait que son fils suive ses traces et devienne notaire, François s’est donc rapidement attaché au cabinet. Bientôt, le jeune homme s’est rendu compte que la science juridique, qui favorise la déesse grecque Themis, n’est pas son chemin. C’est pourquoi, afin de diluer le désir vert avec des couleurs vives, Voltaire a pris l’encrier et la plume non pas pour copier des documents, mais pour écrire des histoires satiriques.

Littérature
Quand Voltaire avait 18 ans, il composa la première pièce et ne doutait pas encore qu’il laisserait une marque dans l’histoire en tant qu’écrivain. Deux ans plus tard, François-Marie Arouet avait déjà réussi à conquérir la gloire du roi de la moquerie dans les salons parisiens et les dames et messieurs sophistiqués. Par conséquent, certaines personnalités littéraires et dignitaires ont eu peur de trouver une publication de Voltaire, les exposant au public sous un mauvais jour.

Mais en 1717, François-Marie Arouet paie ses satires pleines d’esprit. Le fait est qu’un jeune homme talentueux s’est moqué du régent du royaume de France sous le jeune roi Louis XV – Philippe II d’Orléans. Mais le souverain n’a pas traité les poèmes de Voltaire avec humour, de sorte que l’écrivain a été envoyé pour un an à la Bastille.

Mais à la place de l’emprisonnement, Voltaire n’a pas perdu son ardeur créatrice, mais au contraire, il a commencé à s’engager de manière intensive dans la littérature. Une fois en cavale, Voltaire reçut reconnaissance et gloire, car sur la scène du théâtre « Comédie France » était sa tragédie « Œdipe », écrite en 1718.

Le jeune homme a commencé à comparer avec les dramaturges français éminents, si cru en son talent littéraire Voltaire composé une œuvre après l’autre, et ce n’était pas seulement une tragédie philosophique, mais aussi des romans et des pamphlets. L’écrivain s’est appuyé sur des images historiques pour que les théâtres ordinaires puissent voir sur scène des acteurs déguisés en César, Brutus ou Magomet.

Au total, il y a 28 œuvres dans le dossier de service de François-Marie Arouet, ce qui peut être attribué à la tragédie classique. Voltaire cultive aussi les genres aristocratiques de la poésie, sous sa plume viennent souvent des messages, des paroles galantes et des odes. Mais il faut dire que l’écrivain n’a pas eu peur d’expérimenter et de mélanger des choses apparemment incompatibles (tragiques et comiques) dans une seule bouteille.

Il n’avait pas peur de diluer la froideur rationnelle avec des notes de sensibilité sentimentale, ainsi que dans ses œuvres anciennes apparaissaient souvent des personnages exotiques : les Scythes chinois, les Scythes parlant iranien et les armoiries zoroastriennes.

Quant à la poésie, l’épopée classique « Henriad » de Voltaire a été publiée en 1728. Dans cette œuvre, le grand Français condamne les rois despots pour leur vénération féroce pour Dieu, utilisant non pas des images fictives, mais de véritables prototypes. Puis, vers 1730, Voltaire travaille sur le poème parodique fondamental et satirique « Orléans virgin ». Mais le livre lui-même n’a été publié pour la première fois qu’en 1762, avant de sortir des éditions anonymes.

« La vierge orléanaise » Voltaire, écrite par le duodécompositeur sillabien, plonge le lecteur dans l’histoire d’une personne réelle, la célèbre héroïne nationale française Jeanne d’Arc. Mais le travail de l’écrivain n’est pas une biographie du commandant des troupes, mais une totale ironie sur la structure de la société française et de l’Eglise.

Il est à noter que ce manuscrit a été lu dans sa jeunesse par Alexandre Sergueïevitch Pouchkine, le poète russe a même tenté d’imiter Voltaire dans son poème « Ruslan et Ludmila » (mais, en grandissant, Pouchkine adresse une œuvre très critique au « mentor français »).

François-Marie Arouet s’est également distingué, entre autres, par sa prose philosophique, qui a acquis une popularité sans précédent auprès des contemporains. Le maître du stylo n’a pas seulement plongé le porteur du livre dans des histoires d’aventures, il lui a aussi fait penser à la futilité de l’être, à la majesté de l’homme, ainsi qu’à l’absurdité de l’optimisme pur et du pessimisme idéal, sans sens.

L’ouvrage « Simple ingénieux », publié en 1767, raconte les mésaventures de l’adepte de la « théorie de la loi naturelle ». Ce manuscrit est un mélange d’éléments lyriques, de romans éducatifs et d’histoires philosophiques.

L’intrigue s’articule autour d’un personnage typique – un noble sauvage, comme Robinson Crusoé des Lumières, qui illustre la morale innée de l’homme avant son contact avec la civilisation. Mais il faut aussi citer le roman de Voltaire « Candide, ou Optimisme » (1759), qui devint instantanément un best-seller mondial.

Pendant longtemps, l’œuvre a été époussetée derrière un sombre rideau, car elle a été interdite pour cause d’obscénité. Il est intéressant de noter que l’écrivain de « Candida » lui-même considérait ce roman comme stupide et refusait même de reconnaître sa paternité. « Candidat, ou Optimisme » est quelque chose comme un roman d’arnaque typique – un genre qui s’est développé en Espagne. En règle générale, le personnage principal d’une telle œuvre est un aventurier qui suscite la sympathie.

Mais le livre le plus cité de Voltaire est doué d’absurdité et de sarcasme furieux : toutes les aventures des héros sont conçues pour ridiculiser la société, le gouvernement et l’Église. C’est surtout le philosophe saxon Gottfried Leibniz, qui promeut la doctrine décrite dans Théodicée, ou Justification de Dieu, qui est tombé en disgrâce.

L’Eglise catholique romaine a mis ce livre sur liste noire, mais cela n’a pas empêché le Candida d’attirer des fans en la personne d’Alexandre Pouchkine, Gustav Flaubert, Fiodor Dostoïevski et le compositeur américain Leonard Bernstein.

Philosophie de Voltaire

Il arriva que Voltaire retourna aux murs froids de la Bastille. En 1725-1726, il y eut un conflit entre l’écrivain et le chevalier de Rogan : le provocateur se permit de ridiculiser publiquement François-Marie Arouet, qui sous le pseudonyme de Voltaire aurait tenté de cacher son origine non noble. Comme l’auteur des tragédies ne veut pas se retrouver mot pour mot dans sa poche, il a permis au délinquant de s’exprimer :

Le Français a littéralement payé pour ces mots audacieux – il a été battu par un valet de pied de Rogan. Ainsi, l’écrivain a estimé sur sa propre expérience, qu’un tel parti pris, est devenu un ardent défenseur de la justice et des réformes sociales. Après avoir quitté la zone d’exclusion, Voltaire, qui n’était pas nécessaire dans son pays natal, fut banni en Angleterre sur ordre du roi.

Il convient de noter que la structure étatique du Royaume-Uni, qui était fondamentalement différente de celle de la France monarchique conservatrice, l’a frappé du bout des doigts. Il était également utile de connaître des penseurs anglais, qui affirmaient unanimement qu’une personne pouvait se tourner vers Dieu sans avoir recours à l’aide de l’église.

Dans son traité « Lettres philosophiques », le penseur français a décrit ses impressions sur son voyage à travers l’État insulaire, faisant la promotion des enseignements de John Locke et reniant la philosophie matérialiste. Les idées principales des Lettres philosophiques étaient l’égalité, le respect de la propriété, la sécurité et la liberté. Voltaire hésitait aussi sur l’immortalité de l’âme, il ne niait pas, mais n’affirmait pas non plus qu’il y a la vie après la mort.

Mais sur la question de la liberté de la volonté humaine, Voltaire est passé de l’indexisme au déterminisme. Louis XV, apprenant l’existence du traité, ordonne de brûler l’œuvre de Voltaire, et l’auteur de l’œuvre non défilée d’envoyer à la Bastille. Afin d’éviter sa troisième incarcération dans la cellule, François-Marie Arouet se rend en Champagne, pour voir sa bien-aimée.

Voltaire, partisan de l’inégalité et opposant zélé à l’absolutisme, critiquait la structure de l’église en peluches et en cendres, mais il ne soutenait pas l’athéisme. Le Français était un déiste, c’est-à-dire qu’il reconnaissait l’existence du Créateur, mais niait le dogmatisme religieux et les phénomènes surnaturels. Mais dans les années 60 à 70, Voltaire était maîtrisé par des pensées sceptiques. Quand les contemporains ont demandé à l’illuminateur s’il y avait une « autorité supérieure », il a répondu :

Bien que Voltaire, contrairement à la volonté de son père, et n’est pas devenu avocat, le philosophe s’est ensuite engagé dans des activités de défense des droits humains. En 1762, l’auteur de « Candida » participe à une pétition en faveur de l’annulation de la peine de mort du trafiquant Jean Calas, victime d’un procès partial en raison d’une autre confession. Calas incarnait la xénophobie chrétienne en France : il était protestant, tandis que d’autres faisaient profession de catholique.

La raison pour laquelle Jean a été exécuté par une roue en 1762 était le suicide de son fils. À l’époque, un homme qui s’était fait tuer était considéré comme un criminel, alors son corps a été traîné publiquement sur des cordes et pendu sur la place. Par conséquent, la famille Kalas a présenté le suicide de la progéniture comme un meurtre, et le tribunal a considéré que Jean avait tué le jeune homme, parce qu’il avait accepté le catholicisme. Grâce à Voltaire, trois ans plus tard, Jean Calas est réhabilité.

Vie personnelle

Dans son temps libre d’écrire des traités et des dumas philosophiques, Voltaire jouait aux échecs. Pendant 17 ans, le rival du Français fut le père jésuite Adam, qui vécut dans la maison de François-Marie Arouet.

Son bien-aimé, ainsi que la muse et inspiratrice de Voltaire, était le marquis du Châtelet, qui avait une passion pour les mathématiques et la physique. Cette jeune femme a même traduit l’œuvre fondamentale d’Isaac Newton en 1745.

Emily était une femme mariée, mais elle croyait que toutes les responsabilités envers un homme ne devraient être remplies qu’après la naissance des enfants. Par conséquent, la jeune femme, sans violer les limites de la décence, s’est plongée dans des romans éphémères avec des mathématiciens et des philosophes.

Avec Voltaire, la belle femme se réunit en 1733, et en 1734 se réfugia dans la Bastille pour échapper à la ré-emprisonnement – femme de château à moitié détruite, dans laquelle le philosophe passa 15 ans de sa vie, y revenant de nombreux voyages.

Du Châtelet a transmis à Voltaire un amour pour les équations, les lois de la physique et des formules mathématiques, de sorte que les amoureux souvent résolu des problèmes complexes. À l’automne 1749, Emily meurt après la naissance d’un enfant, et Voltaire, qui perd l’amour de sa vie, sombre dans la dépression.

D’ailleurs, peu de gens savent que Voltaire était millionnaire. Même dans sa jeunesse, le philosophe a rencontré des banquiers qui ont appris à François à investir des capitaux. Riche à quarante ans, l’écrivain investit dans l’équipement de l’armée française, donne de l’argent pour acheter des navires et des œuvres d’art, et dans son domaine en Suisse était une poterie.

La mort de Voltaire

Dans les dernières années de sa vie, Voltaire était populaire, tous les contemporains considéraient qu’il était de son devoir de visiter la maison suisse du vieil homme sage. Le philosophe s’est caché des rois de France, mais avec l’aide de persuasions est retourné au pays de Cézanne et Parmesan, où il est mort à l’âge de 83 ans.

Les restes des déclarations et des vues complexes de l’auteur ont été enterrés dans la tombe nationale du Panthéon (Paris).

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