Montesquieu

Montesquieu philosophe des lumières

Biographie de Montesquieu

Charles-Louis de Seconda (Baron La Brad et de Montesquieu) est né le 18 janvier 1689, près de Bordeaux, dans le château familial de Landberd. On sait très peu de choses sur la famille de Charles Montesquieu. Son père, Jacques de Seconda, était le plus jeune fils de la famille et n’a donc pas hérité de ses terres ancestrales. Jacques a épousé un représentant du nom de famille anglais Penele. Dans la dot pour le mari de sa femme a reçu le château de La Brad, dans lequel Charles est né.

Charles a perdu sa mère à l’âge de sept ans. Charles a été envoyé par son père à une école religieuse pour recevoir son éducation. C’est ici que Montesquieu se familiarise avec la philosophie et la littérature anciennes.

En 1713, le père de Charles meurt et son oncle devient son tuteur. Il a nommé son neveu au Parlement. Il convient de noter que le parlement de l’époque était différent de l’organe législatif moderne. À l’époque, c’était la plus haute cour pour les affaires civiles et criminelles.

En 1715, c’était la plus haute cour en matière civile et pénale. Charles a épousé Jeanne de Latig, l’épouse de son oncle.

En 1716, l’oncle de Charles Montesquieu meurt. Il a légué à son neveu son nom, son titre et son statut, ainsi que le poste de Président du Parlement à Bordeaux. C’est ainsi que Montesquieu, à l’âge de 27 ans, devient Président du Parlement de Bordeaux et prend de nouvelles responsabilités.

Il a combiné le service au Parlement et la science. Charles a passé beaucoup de temps à étudier le droit. Bordeaux était l’un des centres intellectuels de la France de l’époque. Les membres de la magistrature et de nombreux avocats s’intéressaient à la littérature, aux sciences et aux arts. Ils organisèrent un petit cercle qui devint plus tard l’Académie de Bordeaux, ouverte en 1713.

En 1716, ils organisent un petit cercle qui deviendra plus tard l’Académie de Bordeaux, ouverte en 1713. Montesquieu a été élu membre de l’Académie de Bordeaux et a écrit de nombreux rapports et discours sur diverses sections des sciences naturelles – « Sur les causes des échos », « Sur la nomination des glandes rénales », « Sur les marées et marées de mer.

Une certaine popularité Montesquieu a apporté le succès dans le domaine littéraire. En 1721, il publie son roman « Lettres persanes ». Le roman a été publié sous un nom de famille fictif. Le livre a été déclaré interdit, mais, néanmoins, il a été régulièrement réédité à l’étranger, et l’auteur est devenu populaire. L’interdiction de la censure n’a fait que contribuer à sa popularité et le nom de l’auteur a acquis une renommée européenne. Le livre contenait des évaluations sarcastiques de la personnalité de Louis XIV, brossant un tableau inesthétique de la morale de la cour de l’époque.

En 1726, Charles Montesquieu vend son poste au Parlement de Bordeaux, ce qui est conforme aux coutumes de l’époque, et s’installe à Paris. Peu de temps après son déménagement apparaît le poème en prose « Voyage à Paris », qui rappelle les « Lettres persanes ». Il continue d’écrire sur le sujet de la politique et du droit, et même à cette époque, il a conçu un vaste ouvrage sur le droit lui-même.

En 1728, Montesquieu est devenu membre de l’Académie française et a ensuite été élu à l’Académie de Londres et Berlin. A cette époque, certains de ses travaux sur des sujets politiques et juridiques parurent, par exemple, « Réflexions sur les richesses de l’Espagne », « Réflexions sur les causes de la grandeur et de la chute des Romains », etc.

De 1728 à 1731, Montesquieu entreprend un voyage à travers l’Europe – Autriche, Hongrie, Italie, Suisse, Pays-Bas et Angleterre. Il étudia attentivement les lois et coutumes de chaque pays, sa géographie et son climat, ainsi que le tempérament et la morale de la population. Il a passé un an et demi en Angleterre. Il y a assisté à des sessions de la Chambre des communes. Il s’est intéressé à la critique ouverte de la politique gouvernementale, qui a été autorisée aux partis d’opposition au Parlement et dans les journaux. Il a été impressionné par les institutions de l’État britannique.

La vie de Montesquieu est presque entièrement consacrée à la lecture, la réflexion, l’écriture et l’écriture. Dans la bibliothèque de Labreda, il s’asseyait devant la cheminée jour après jour, lisant ou dictant lentement au secrétaire. Montesquieu avait un caractère fermé et se permettait d’être ouvert seulement entre amis. Il n’est apparu qu’occasionnellement dans les salons parisiens, mais il est resté là et a veillé sur la diversité des types humains.

A la fin de 1748, la première petite édition du livre « L’esprit des lois » fut publiée anonymement à Genève, qui devint plus tard l’une des œuvres les plus célèbres, sinon la plus célèbre, de Charles Louis Montesquieu. Le livre a été inclus dans la liste des interdits, mais dans les plus brefs délais dispersés dans les salons parisiens. Bientôt, beaucoup de rééditions ont suivi – au moins 12 en deux ans, et selon Montesquieu lui-même – 22 rééditions. Le livre fut un succès même dans les milieux officiels : le dauphin lui-même, fils et héritier de Louis XV, s’y intéressa.

Les dernières années de la vie de Charles Louis Montesquieu sont consacrées au traitement des œuvres, principalement « Sur l’esprit du droit » et « Lettres persanes ». Son œuvre la plus récente est « Expérience du goût », publiée à titre posthume, en 1757, dans l’un des volumes de l' »Encyclopédie », dont la compilation est dirigée par D. Diderot.

Épuisé par de nombreuses années de recherche et d’écriture, presque aveugle à la cataracte, mais qui connut la gloire et acheva sa grande œuvre, Montesquieu mourut à Paris le 10 février 1755 et fut inhumé dans la cathédrale Saint-Diderot.

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